1) A l’heure où le CTPD (commission technique paritaire départementale), réuni par l’Inspecteur d’Académie, siège, pour appliquer la politique nationale en matière d’Education et qui se traduit par des suppressions de poste, nous, élus de gauche, tenons à manifester notre désaccord par une motion: "L’ensemble des élus municipaux de Sallanches s’élève contre la dégradation du service public d’Education qui se traduit entre autre par la suppression de postes d’enseignants spécialisés (RASED) et à Sallanches par la suppression du SATI (Scolarité Adaptée et Thérapeutique Intégrée), poste qui est régi par une convention entre l’Education Nationale, la Santé et la municipalité et nous demandons à l’Inspecteur d’Académie d’intervenir auprès du ministre de l’Education pour le maintien de ces postes."
Nous interpellons l’ensemble des élus pour avoir leur soutien. |
"Madame ASSELINEAU-BORREL fait lecture de la motion.
Monsieur le Maire répond qu’il a contacté la presse pour faire part de son désaccord sur la suppression de ces postes. La suppression du RASED et du SATI serait « une imbécilité monstre ». Or, les enfants en difficulté ont besoin d’un soutien d’une ou plusieurs personnes. Demain l’Etat va demander tout simplement aux collectivités de prendre ces dispositifs en charge. Ce n’est pas le rôle des élus et Monsieur le Maire ne trouve pas cela normal. Pour terminer Monsieur le Maire indique qu’il est personnellement favorable à cette motion.
Madame GOURICHON demande si l’ensemble des élus accepte de voter la motion proposée. Monsieur le Maire répond en son nom personnel et n’engage que lui et propose à l’Assemblée de donner sa position.
Madame SPINELLI rappelle que si les postes de RASED fonctionnent pour cette année scolaire 2008 / 2009 c’est grâce aux 14 communes du Pays du Mont-Blanc : le SIVOM qui prend en charge le fonctionnement des 8 postes à 800 euros par poste.
Le Conseil Municipal par 32 voix pour et une abstention vote le soutien de la motion proposée par l’Equipe de « Sallanches Autrement ».
Madame GOURICHON exprime ses remerciements pour le soutien du Conseil Municipal apporté à cette
motion." 2) Ces dernières semaines, plusieurs incidents mettant en cause des véhicules, se sont produits sur la voie communale dite « ancienne route de Combloux » entre « la Chaumière » et le lieudit « le Bosson ». Les mesurettes que vous avez mis en œuvre en fin d’année 2008 n’ont nullement amélioré la sécurité du cheminement des piétons dans cette zone. La décision de ne pas reconduire le sens unique pendant l’hiver 2008/2009 n’a fait qu’aggraver une situation déjà bien délicate. Les piétons, dans ce secteur de la ville, sont en danger. |
"Monsieur BORREL souhaite faire un rappel historique sur la sécurité de l’Ancienne Route de Combloux :
- le 03 août 2006 : question écrite sur le sujet au Conseil Municipal ;
- le 14 juin 2007 : sujet abordé en Commission de Voirie ;
- le 19 décembre 2007 : question écrite sur le sujet au Conseil Municipal ;
- le 02 juillet 2008 : sujet abordé en Commission de Voirie ;
- le 30 janvier 2009 : le sujet est à nouveau abordé en Conseil Municipal.
Ce sujet a également fait l’objet d’un article de la part de l’équipe de « Sallanches Autrement » dans le bulletin municipal de décembre 2006.
Monsieur BORREL retrace la situation telle qu’elle était :
· au 19 décembre 2007 :
- la voie communale est en sens unique depuis un an voire pour la deuxième fois pour la saison d’hiver ;
- trois ralentisseurs ont déjà été construits, deux en rase campagne et un en limite de la zone «difficile» c'est-à-dire le lieudit Le Bosson jusqu’à la Grenette.
Réalisations pas toujours en cohérence que Monsieur BORREL a déjà eu l’occasion de faire remarquer en Commission de Voirie.
· au 19 décembre 2008, c'est-à-dire un an plus tard :
- la voie communale se fait dans les deux sens de circulation ;
- un ralentisseur a été rajouté au niveau de l’accès de la copropriété de la Perrière qui sécurise principalement la sortie des véhicules sur la voie communale ;
- la largeur de la chaussée a été réduite soit par la pose de bordure de béton entre l’entrée du Beaulieu et l’entrée des Perrières, soit par le marquage des bords de chaussée, la sécurité des piétons n’est plus du tout assurée dans cette zone.
Pourquoi ? Aucun aménagement pertinent entre la Haute Corniche et la Grenette n’a été réalisé permettant la mise en oeuvre d’une zone 30, la réduction de la largeur de la chaussée est rajoutée aux bourrelets de neige depuis le 15 décembre et donc renvoie le cheminement des piétons sur la chaussée, zone a priori réservée aux véhicules à moteur.
Monsieur BORREL pose la question : A qui la responsabilité pénale en cas d’accident voiture-piéton dans la mesure où le piéton est sur la zone chaussée. Car si c’est le piéton qui est responsable, il faudra par conséquent interdire à tous les riverains d’emprunter cette route où il n’y a aucun cheminement piéton.
- la signalisation horizontale face à la Chaumière favorise le stationnement ;
- la voie communale dans le sens Sallanches - Combloux est devenue une déviation de la RD 1212 voire la route principale pour se rendre de Sallanches à Megève ;
- les gens roulent toujours aussi vite, ils n’adaptent pas leur vitesse en fonction de la spécificité de cette zone. Tout en précisant que globalement les riverains qui sont entre le carrefour avec la route de la Peysse et la grenette et à l’intérieur de toute la zone sur la partie Sallanches, n’entrent pas dans cette réflexion dans la mesure où ils ont l’habitude de passer et reconnait que globalement ils font des efforts. C’est indéniable.
- il y a quand même aussi l’évolution du quartier depuis trois ans et il faut en tenir compte : construction nouvelle des Perrières, quelques dizaine d’appartements, soixante logements à la Haute Corniche, les infrastructures nécessaires en matière de voirie n’ont pas été intégrées à l’extension du quartier, c’est de la responsabilité de Monsieur le Maire car c’est ce dernier qui délivre les permis de construire.
- Autre petite remarque c’est également bien de regrouper les points de collecte des déchets des ordures ménagères, aujourd’hui pour tout le quartier il y en a un pas très loin des Perrières. Ils sont bien positionnés. Il y en a un autre derrière le Crédit Agricole. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, pour être en sécurité, il faut quasiment prendre son véhicule pour faire 100 mètres car il n’y a pas de trottoirs ni de cheminement piétons. Monsieur BORREL précise qu’il ne remet pas en cause l’implantation des conteneurs qui sont bien situés.
Aujourd’hui Monsieur BORREL et son équipe demandent :
- un cheminement réservé uniquement aux piétons ;
- de prendre toutes les mesures nécessaires pour adapter le nombre de véhicules sur cette route et leur vitesse ;
- instaurer le sens unique toute l’année pourrait résoudre en partie le problème. Cette solution nécessiterait évidemment des travaux sur la route de la Pesse et rejoindre la RD 1212 et éventuellement faire un carrefour.
Monsieur BORREL termine en soulignant qu’il pense qu’il existe aujourd’hui des solutions.
Monsieur CONTRI répond en ce qui concerne les solutions sur le cheminement piétons sur la route de Combloux : si ces solutions étaient faciles à trouver il y a longtemps qu’elles auraient été réalisées. La Commission a déjà travaillé sur ce sujet depuis le début du mandat avec plusieurs techniciens de la Commune, certaines solutions ont été avancées telles que le ralentisseur au niveau des Perrières, la réduction de la largeur de la chaussée. Le but est de rendre cette route la plus contraignante possible pour empêcher les gens de l’emprunter. Monsieur CONTRI ne pense pas que le sens unique soit la solution adéquate.
Monsieur BORREL rappelle que le sens unique a été pratiqué au moins deux hivers et que bon nombre de gens l’ont utilisé.
Madame FREYSS précise qu’elle habite au niveau du sens unique et étant à la retraite cela ne la dérange pas de faire le tour mais pour tous les gens du quartier qui travaillent, cela leur fait faire six kilomètres en plus par trajet.
Monsieur BORREL demande qu’est-ce que cela coûte six kilomètres en plus en voiture à côté d’une vie humaine. Monsieur BORREL rappelle à Monsieur le Maire le problème de la route de Montagny où il y a eu un sens unique posé après malheureusement un accident mortel.
Monsieur le Maire a essayé de sensibiliser la gendarmerie pour intervenir sur cette zone mais le site ne permet pas d’être suffisamment répressif et donc n’a pas renouvelé le sens unique.
Monsieur CONTRI répond que des solutions de cheminements piétons seront proposées.
Madame GOURICHON précise que depuis la non reconduction du sens interdit cet hiver il y a eu deux accidents sur cette voie."
3) Le service communication de la mairie est abonné à atmo-rhonealpes@atmo-rhonealpes.org et reçoit quotidiennement les informations sur la qualité de l’air. Comment comptez-vous améliorer la transmission de ces informations auprès de la population ? |
"Madame SPINELLI répond qu’effectivement le Service Communication est abonné à
atmo-rhonealpes@atmo-rhonealpes.org et réceptionne via internet tous les jours les informations sur la qualité de l’air. Quand le service est ouvert c'est-à-dire quand Madame CASTERA n’est pas en congés et que ce n’est pas le week-end, ces informations sont transmises sur les quatre panneaux lumineux de la ville (et à chaque fois avec le taux inscrit).
Désormais ces informations seront affichées dans les vitrines d’informations municipales sous le péristyle, notamment les alertes lors des pics de pollution. Les dernières informations n’ont pas été affichées car Madame CASTERA était en congés.
Madame ASSELINEAU-BORREL pense qu’il faut faire des informations auprès de la Maison de la Petite Enfance et des écoles. Les gens concernés font attention alors que d’autres promènent leurs enfants. Il y a des lieux sensibles où ces informations devraient être affichées.
Madame SPINELLI répond que l’on ne peut pas prendre les hauts parleurs et faire le tour de la ville. "