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Présentation

  • : Le blog de Démocratie et Progrès pour Sallanches
  • : Association pluraliste de gauche à Sallanches 74700. Soutien aux élus de la liste "Sallanches Autrement"
  • Contact

L’association « Démocratie & Progrès pour Sallanches » créée en 1995 fait peau neuve !

 

Elle s'appelle donc dorénavant :

SALLANCHES AUTREMENT, l’ASSOCIATION

 

Elle réunit  comme auparavant, des personnes partageant des  valeurs humanistes, écologiques.

 

Elle est ouverte à tout habitant ayant une conscience citoyenne pointue (ou non) et portant un autre regard sur la vie municipale. Celle-ci est l’affaire de tous : le devoir citoyen ne s’arrête pas à la porte des bureaux de vote et l’élection ne donne pas un blanc-seing aux élus.

 

L’association se fait un devoir de soutenir les élus de la liste « Sallanches Autrement », depuis plusieurs mandats. Elle les a présentés et soutenus tout au long de la campagne ; elle alimente leurs réflexions et les aide à prendre position lors des votes aux conseils municipaux. Par la présence des adhérents au conseil municipal, elle montre que ses élus  ne sont pas isolés face à la majorité. En retour,  les  trois élus  rendent compte de leurs activités municipales, dans la limite de leur droit de réserve.

 

L'association se fait un devoir d’informer régulièrement les habitants par l’intermédiaire de son blog et de journaux ; elle les alerte  et tente ainsi de faire prendre à chacun ses responsabilités. Elle participe à toutes les instances ouvertes au public (Comité de ligne... )  

 

Adhérer à « Sallanches Autrement, l’association », c’est une autre façon de participer à la vie municipale. C'est être attentif aux décisions prises lors des conseils, c'est participer de façon active à la vie de notre ville et à  la communauté de communes.

 

C'est  simplement mettre tout en œuvre pour que la démocratie continue de vivre.

 

 

Le bureau de l'association.  

  

 

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Nos thèmes favoris





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Nos publications

Le journal de notre Association est publié régulièrement depuis plus de 13 ans, vous pourrez consulter les derniers numéros ci dessous par téléchargement:
  
                                 
                                 
                                 Autrement n°18 déc 2011
 Autrement n°17 janv 2010
 Autrement n°16 juin 2009
 Autrement n°15 jan 2009

 Autrement n°14 juin 2008
 Autrement n°13 jan 2007
                                            Autrement n°12 déc 2005
                                  Autrement n°11 oct 2004
                                 Autrement n°10 mai 2003
                                 Autrement n°9 juin 2002





La rubrique Tribune Libre du bulletin municipal donne régulièrement la parole à nos élus, consultez leurs articles avec les liens ci dessous:

        Tribune libre 87

        Tribune libre 86 

        Tribune libre 84 

        Tribune libre 83
        Tribune libre 82                     

        Tribune libre 81                                              

       Tribune libre 80                                          

       Tribune libre 79

        Tribune libre 78          

       Tribune libre 77   

       Tribune libre 76
       Tribune libre 75
         Tribune libre 74
    
   Tribune libre 72
       Tribune libre 71
       Tribune libre 70
       Tribune libre 69
       Tribune libre 68
       Tribune libre 67
       Tribune libre 66
       Tribune libre 65
       Tribune libre 64
       Tribune libre 63
       Tribune libre 62
       Tribune libre 61
                                                                                 

Actualité cinéma

                 Le nouveau film de Gilles PERRET:

                            "La Sociale",

                 bientôt en sortie nationale

 

 

Le C.A. 2017-2018 de SALLANCHES AUTREMENT, L'ASSOCIATION:

Marianne Asselineau-Borrel, Roland Berthet, Yves Borrel, Marie-Claude Didier, Marie-Pierre Gourichon, Bruno Philippin, Yves Pierrat, Christian Stéphany,
                                                              _____________________________________________

LE BUREAU  DE L'ASSOCIATION:

Les membres du Conseil d'Administration de l'association, ont élu le nouveau bureau :

Bruno Philippin (président), Marianne Asselineau-Borrel et Angèle Aguilar (secrétaires) et Christian Stéphany (trésorier)
 
                                       __________________________________________________


Les élus de SALLANCHES AUTREMENT au conseil municipal:


Suite aux élections municipales de 2014, Marie-Pierre Gourichon, Yves Borrel et Marie-Claude Didier ont été élus pour représenter la liste "Sallanches Autrement".

 

                                          12 Borrel copie3 Didier


Marie-Pierre Gourichon est membre des Commissions municipales suivantes:                    

"Culture", "Sport-Equipements sportifs et de loisirs" et "Tourisme-Evènementiel".

Délége du conseil municipal au Foyer du Mont-Blanc

Au titre de conseillere communautaire, membre des commissions "Habitat-cadre de vie", "Transport et déplacements" et "Aménagement du territoire"

Yves Borrel est membre des commissions municipales suivantes:

"Environnement", "Voirie et stationnements", "Bâtiments" et "Urbanisme"

 

Marie-Claude Didier est membre des commissions municipales suivantes:

"Education-Restauration scolaire", "Petite Enfance", "Enfance-Jeunesse" et "Affaires sociales".

membre du conseil d'administration du CCAS ( centre communal d'action sociale)

 

 

18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 19:26














 
Un jeu d'enfant ...                             Dommage, les adultes ne jouent plus!

La SNCF a installé des parcs à vélos sécurisés devant la gare pour encourager les déplacements "doux".
Seulement, voilà,  cet investissement restera inutile tant que le civisme ne sera pas un réflexe!
A suivre, quand les vélos seront plus nombreux que les voitures...

                                                                  Parc à vélos devant la gare d'Amsterdam

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 07:59

      


Nous avons été surpris d’apprendre par le Dauphiné Libéré du 11 février 2009 que M. le maire de Sallanches découvre après 8 ans d’exercice, les pouvoirs qui lui sont conférés en qualité de premier magistrat de la commune.

      La loi du 4 mars 2002 précise que « dans le cas d’un danger imminent pour la sûreté des personnes, (Art. L. 3213.2), l’hospitalisation d’office peut être décidée par le maire de la commune (ou les commissaires de polices des grandes métropoles) qui signe un arrêté provisoire sur lequel le préfet statue sous 24 heures. Faute de confirmation préfectorale, l’arrêté provisoire du maire (ou du commissaire de police) est caduque au bout de 48 heures ».

Ce qui nous agace, c’est qu’à la séance du 3 novembre 2006 du conseil municipal, Guy Borrel et moi-même lui avons demandé son avis sur les nouveaux pouvoirs de contrôle et de sanction donnés aux maires, notamment en matière d’hospitalisation d’office, proposés dans le projet de loi relatif à la prévention de la délinquance élaboré par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur (loi votée le 7 mars 2007) :

- le maire pourra prononcer seul des mesures d’Hospitalisation d’Office en milieu psychiatrique avec avis médical (pas certificat médical) de 72h maximum pour une personne dont les troubles mentaux compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte à l’ordre public.

- il sera informé des sorties et permissions des malades psychiatriques.

Il a alors répondu « le débat se fera quand la loi sera votée » !
Décidément, anticiper n’est pas son fort !.


Ce qui nous semble plus pertinent , c’est de dénoncer les dysfonctionnements actuels, le manque de moyens en structures d’hospitalisation psychiatrique et en accueil de soins et consultations ambulatoires.

Mettre sur le dos des maires une telle responsabilité ne résoudra en rien les carences de l’Etat en la matière.

Peut-être M. le maire finira-t-il par réagir contre le dirigisme de l’Etat sur la gestion communale !

Marie-Pierre Gourichon

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 16:48

D'emblée le ton est donné par nos élus quand  M le Maire ouvre le conseil municipal en demandant s'il n'y a des remarques sur le compte rendu du dernier conseil municipal (le 11 décembre 2008). Visiblement ils sont quasiment les seuls à avoir analysé le compte rendu, il faut dire que rares sont les autres conseillers à prendre des notes et il n'est pas possible de se souvenir de tout à la sortie d'un CM. 

 

Délibérations 1,2,3 : Installation de deux nouveaux Conseillers Municipaux et désignation de Madame Eliane ZATOUT et de Monsieur Alain AYRAUD aux Commissions Municipales et Organismes Extérieurs ;  pas de débat vote à l’unanimité :

Le remplacement d'un conseiller municipal se fait par le suivant sur la liste des  élus mais il parait surprenant qu'un remplaçant prenne obligatoirement la place de celui qu'il remplace dans toutes les commissions, ceci veut dire qu'on fait peu de cas des compétences de chacun. 

Délib.7 : Débat d'orientation budgétaire 2009 de la Commune ;

Sans l'intervention de nos élus, il n'y aurait eu aucun débat contrairement au titre qui figurait sur l'ordre du jour.

Délib 14 - Travaux de restructuration du groupe scolaire Jules Ferry - Demande de subvention ;

Il parait surprenant que la commission voirie n'ait pas été concertée sur le projet car déjà actuellement la circulation autour de l'école est très difficile. La notion d'arrêt-minute est éventuellement envisageable mais lors de la reprise des enfants, les parents stationnent forcément plus longtemps et ceci n'a pas été évoqué.

 

Délib.16 - Rue du Mont-blanc - Approbation du marché de travaux. 

A ce propos, on nous avait promis une information sur les travaux de la route du Crêt mais finalement rien n'a été dit à ce sujet et l'adjoint à la voirie n'a pas fait mention de la lettre commune faite par les habitants de cette route concernant la nature des réseaux qui seraient enfouis. Ils n'ont d'ailleurs pas eu de réponse à leur courrier


Délib.21 - Informations:
Nous avons regretté qu'aucune information nous soit donnée concernant les projets du réaménagement du parking de St Martin suite à l'accident récent et aurions aimé savoir où l'on pouvait consulter le dossier et quels sont les délais envisagés pour ces travaux.


Questions écrites posées par les élus de Sallanches Autrement :  (voir ci-après) 
Concernant la demande de vote de la motion contre la suppresssion des RASED, je trouve très fort d’avoir fait voter à l’unanimité moins une voix, une motion  qui contredit l’inspecteur d’Académie, le ministre de l’Education Nationale, et donc M. Sarkozy,  par une majorité de droite, même si elle s’en défend. 

 

Conseil très animé, nos élus se sont montrés très combatifs, ce qui fait dire en douce au Maire et M. Laurent « Qu’est qu’ils ont ce soir,  on n’est pas en pleine lune ? » et regarder souvent leur montre.

Robert DENIS.

 

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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 18:07

Le système économique qui règne en maître sur l’essentiel de l’économie mondiale, le capitalisme, est en crise.

 

N’en déplaise au Chef de l’Etat, il ne se divise pas en capitalisme industriel paré de toutes les vertus et en capitalisme financier paré, lui, de toutes les tares depuis qu’il est déclaré officiellement en crise.

 

Dès la publication de ses conséquences, n’avons-nous pas tous entendu notre Président analyser la situation en France par  « nos établissements bancaires ne sont pas concernés par ce phénomène » ?

Depuis, on s’est aperçut que la grande majorité de ces établissements, sinon la totalité, était frappée de plein fouet par cette crise que l’on dit partie des USA, d’où la décision de l’Etat de les recapitaliser : 360 milliards d’euros.

Puis, on s’aperçut, après la déclaration du Chef de l’Etat que seul le capitalisme financier, qu’il était urgent de réformer, d’humaniser, était en crise ; on vit que son pendant, dit capitalisme industriel, était à son tour contaminé.

 

Pour nous, il n’y a aucune différence entre ces soi-disant capitalismes : ils tiennent tous deux la tête sous l’eau à leurs salariés qui contestent le fait du Prince ( voir la manif du 29 janvier), offrant tout ce qu’ils demandent, et même avant, aux employeurs sous de vagues menaces à leur encontre s’ils versent à leurs actionnaires des dividendes sur ce que l’Etat va leur prêter. On se demande de quelle manière tout ceci sera contrôlé, ces « chers » actionnaires qui encaissent quand tout va bien, mais ne décaissent jamais quand tout va mal, la vie est belle pour eux.

 

Et ce beau monde : Etat, patrons d’industries, banquiers, sont sur la même longueur d’onde.

Pas question d’augmenter de si peu que ce soit leurs salariés, les prix augmentent, eux, en général, et si la grande distribution les baisse quelque peu, c’est toujours au détriment des producteurs.

Pas question non plus de se priver de cette crise pour réduire les effectifs, ils sautent sur cette occasion, alors que si l’industrie automobile est en sur stock c’est bien parce qu’elle n’a pas su gérer ses productions ; il fallait toujours produire plus, même si on remplissait des parkings que l’on ne pouvait vider ; elle ne le souhaite toujours pas puisque les clients aujourd’hui s‘entendent dire «  livraison sous minimum 3 mois ».

 

Les mises en chômage partiel après utilisation des RTT et congés, touchent bien sûr les sous traitants. Dans la vallée d’Arve, par exemple, les entreprises de décolletage travaillant pour l’industrie automobile, la grande majorité, baissent leurs heures de production à 25h par semaine ( le reste étant en chômage technique), renvoient les intérimaires, ne renouvellent pas les CDD ; certaines envisagent à plus ou moins long terme la fermeture s’ils n’obtiennent pas d’aide.

 

Les aides ASSEDIC pour la formation étant réduites à la portion congrue depuis plusieurs années, ne concernent plus que les métiers « en tension » et même là, les budgets sont en diminution constante surtout après la suppression par le gouvernement de l’AFF ( Allocation de Fin de Formation) permettant de financer des projets de reconversion.

 

CONCRETEMENT POUR SALLANCHES 

 

Plusieurs entreprises de décolletage sont en grande difficulté : renvoi des intérimaires et non-renouvellement des CDD, réduction de l’horaire hebdomadaire de plus de 40h à 25h ; la différence est compensée par le chômage technique, d’où des pertes importantes de salaire (toujours la même méthode : aucune imagination fertile chez les employeurs permettant de garantir la totalité des salaires de leurs employés).

 

Et Dynastar direz-vous ?

 Il semble que les mêmes solutions adoptées antérieurement à la crise produisent les mêmes effets que dans l’automobile : hautes cadences menant à une surproduction (290 000 paires) que le manque de revenu du salaire à une hauteur satisfaisante pour  la majorité de la population active ne permet pas d’écouler. Et voilà des skis, Rossignol ou Dynastar, les derniers fabriqués en France, qui restent sur les bras de l’entreprise ! Quand donc nos industriels comprendront-ils la leçon ? Sans doute jamais, si on reste dans une logique de production capitaliste sacrifiant à la rentabilité maximale du taux de profit !

 

QUELLES SONT LES SOLUTIONS POSSIBLES?

 

L’EMPLOI ET LES SALAIRES :

-Suspendre immédiatement tous les plans de suppression d’emplois

-Dans les entreprises où des problèmes se posent, organiser des tables rondes (directions/Etat/Elus/Syndicats) ; leurs propositions seront examinées prioritairement par les banques et les pouvoirs publics.

-Mettre à contribution les profits et les dividendes versés aux actionnaires et réduire les intérêts payés aux banques.

-Conditionner toutes les aides aux entreprises à la relance de l’emploi.

 

POUVOIR D’ACHAT :

-Augmenter immédiatement le SMIC, les traitements de la fonction publique, le minimum vieillesse, les minima sociaux.

-Organiser sans délai une conférence sur les salaires et le pouvoir d’achat.

-Baisser la TVA sur les transports et produits de première nécessité.

 

RELANCE MASSIVE DES INVESTISSEMENTS :

 

Dans le Public :

-Arrêt immédiat des suppressions de postes dans les services publics et plan de développement.

-Plan massif d’investissements publics pour l’école, la santé, la modernisation du transport ferroviaire, la recherche publique, et des aides exceptionnelles aux collectivités locales.

 

Dans le Privé :

-Un plan de modernisation de la filière automobile tenant compte des enjeux environnementaux.

-Stimuler la filière du bâtiment par un plan de construction et de réhabilitation de logements sociaux accessibles et respectueux de l’environnement.

-Des crédits à taux zéro aux PME en difficulté qui renoncent aux suppressions d’emploi.

 

REORIENTER L’ARGENT DE LA FINANCE :

-réorienter l’utilisation des 360 milliards du plan d’aide aux banques, accordé sans contrepartie, et engager la construction d’un pôle de financement public à partir de la Banque Postale, Oséo, la Caisse des Dépôts et Consignation, les Caisses d’Epargne.

-Renoncer définitivement au traité de Lisbonne qui attise l’incendie financier et refonder les missions et le rôle de la Banque Centrale Européenne.

 

Yves Pierrat

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 16:27

Après « Ma Mondialisation » en 2006, le nouveau film de Gilles Perret, cinéaste indépendant de notre région, est  actuellement en projection  en "avant première" en Haute Savoie avant sa sortie nationale.

 

Il retrace l’entrée en résistance en 1941 puis la déportation à Dachau de Walter Bassan. Il ne s’agit pas seulement d’un énième documentaire sur le sujet. A travers cette expérience, le cinéaste et Walter, s’interrogent sur la société actuelle, ses dérives individualistes et son manque d’humanité ainsi que sur la nécessité d’entrer ou de poursuivre la « Résistance » à ces évènements. Nous avons tous, hier et aujourd’hui, le « devoir de nous indigner »…

 

Thierry GOURICHON 

  «Walter, retour en résistance
 Le nom de  « Walter » et le mot « résistance », Gilles Perret les a   toujours associés. Avant même de savoir ce que cela signifiait,  Gilles savait que son voisin Walter avait été déporté dans un camp de concentration du nom de Dachau …
Aujourd’hui Walter Bassan a 82 ans. Il vit avec sa femme en Haute-savoie, et mène une vie pour le moins active. D’écoles en manifestations, de discours engagés en témoignages de la guerre, Walter continue son long combat, fait de petites batailles, contre toutes les formes de démagogies, d’injustices et d’oppressions. De même que lorsqu’il avait 18 ans, et qu’il « jouait » comme il dit, à distribuer des tracts anti-fascistes dans les rues commerçantes d’Annecy alors occupée, Walter agit en écoutant son cœur. « Je n’ai pas changé », comme il se plait à rappeler.
Partageant ces mêmes « raisons du cœur », Gilles Perret réalise ici un portrait vivant de cet homme calme et insurgé. Nous sommes invités à les suivre en passant du Plateau des Glières à Dachau, à faire des retours en arrière pour mieux comprendre l’Histoire, à partager leurs inquiétudes face à un monde où l’inégalité et l’injustice gagnent sans cesse du terrain, à poser les questions qui fâchent...
Sans prétention, et avec la même simplicité et constance que Walter, ce documentaire révèle l’actualité, l’importance, et la nécessité, d’une résistance au quotidien. »

(extrait du site officiel du film)
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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 23:34

Par Didier Dervant

 

Les Jeux Olympiques d’hiver ont un impact insupportable sur l’environnement : 
Où qu’ils soient organisés les Jeux Olympiques d’Hiver nécessitent la construction d’infrastructures lourdes, dans des territoires montagnards par définition fragiles : nombreuses routes d’accès, grands centres hôteliers, imposantes remontées mécaniques, batteries de canons à neige pour faire face au réchauffement climatique, cycle de l'eau perturbé. Cette vision des stations de moyenne et haute montagne comme de grands parcs d’attractions est en contradiction avec le développement d’un « éco-tourisme » respectueux de l’environnement et financièrement accessible au plus grand nombre. Ce type de tourisme « doux » est actuellement en plein développement dans les Alpes.

L’organisation des jeux est un véritable gouffre financier :
Pour convenir aux critères de sélection du CIO, nos villes devraient s’endetter pour longtemps. Qui dit endettement public massif, dit raz de marée de la fiscalité locale, comme c’est déjà le cas à Grenoble (+13% en 2009) et à Nice (+ 15% en 2009). Un seul exemple suffit : le CIO exige de la ville hôte 22 800 chambres en hôtels 3 à 5 étoiles. Selon les offices du tourisme respectifs, Grenoble détient moins de 4 000 chambres, Annecy 4 100, Nice moins de 10 000. Notons par ailleurs qu’une candidature coûte au minimum 20 millions d’€. Au vu de l’actuelle crise économique, sociale et écologique, il est indécent et politiquement irresponsable de vouloir défendre un si coûteux show télévisuel.

Le milieu de l’olympisme fonctionne de manière opaque et sans aucun contrôle :
La France n’a quasiment aucune chance d’être retenue. Cette candidature française est une candidature de complaisance à l’égard des instances internationales olympiques qui ont besoin de l’argent des pays candidats. Le CIO a d’ailleurs toujours refusé de se soumettre à un quelconque contrôle, sous l’égide de l’ONU par exemple. Ces membres sont cooptés et prennent des décisions, comme la dernière en attribuant les JO à Sotchi, sur des critères souvent inavouables… D'ailleurs la création et la forte audience des comités anti-olympiques dans les villes candidates démontrent la non-adhésion des populations concernées.

Les JO du 21ème siècle sont encore à inventer : loin des magouilles du CIO, loin du sport spectacle et des risques du dopage, loin des intérêts privés des multinationales sponsors qui n'ont que faire des problématiques environnementales, sociales et démocratiques. Des jeux qui rassemblent les peuples, réunissent les sportifs amateurs et professionnels, valorisent les épreuves handisports et sont un plaisir pour les participants comme pour les spectateurs, sont possibles. Si le projet a été dévoyé, l'imaginaire olympique reste enthousiasmant. Mais tant que le CIO n’évoluera pas, nous refuserons la logique actuelle des Jeux Olympiques.

Et que dire du projet de village olympique sur les derniers terrains de la plaine de Passy : après les Jeux, il serait prévu de le transformer en cité dortoir, loin de tout, pour les travailleurs saisonniers des stations de ski de la région !
Des logements sociaux, oui, mais pas n'importe où, ni n'importe comment !

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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 22:45

Chez Dynastar, le dernier fleuron du matériel de ski français, un des plus gros employeurs de Sallanches, 187 personnes sur 272 sont frappées par un chômage partiel en février et mars.

Et après mars ?

 

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 09:34

1) A l’heure où le CTPD (commission technique paritaire  départementale), réuni par l’Inspecteur d’Académie, siège, pour appliquer la politique nationale en matière d’Education et qui se traduit par des suppressions de poste, nous, élus de gauche, tenons à manifester notre désaccord par une motion:

 

"L’ensemble des élus municipaux de Sallanches s’élève contre la dégradation du service public d’Education qui se traduit entre autre par la suppression de postes d’enseignants spécialisés (RASED) et à Sallanches par la suppression du SATI (Scolarité Adaptée et Thérapeutique Intégrée), poste qui est régi par une convention entre l’Education Nationale, la Santé et la municipalité    et nous demandons à l’Inspecteur d’Académie d’intervenir auprès du ministre de l’Education pour le maintien de ces postes."

Nous interpellons l’ensemble des élus pour avoir leur soutien.


"Madame ASSELINEAU-BORREL fait lecture de la motion.

 

Monsieur le Maire répond qu’il a contacté la presse pour faire part de son désaccord sur la suppression de ces postes. La suppression du RASED et du SATI serait « une imbécilité monstre ». Or, les enfants en difficulté ont besoin d’un soutien d’une ou plusieurs personnes. Demain l’Etat va demander tout simplement aux collectivités de prendre ces dispositifs en charge. Ce n’est pas le rôle des élus et Monsieur le Maire ne trouve pas cela normal. Pour terminer Monsieur le Maire indique qu’il est personnellement favorable à cette motion.

Madame GOURICHON demande si l’ensemble des élus accepte de voter la motion proposée. Monsieur le Maire répond en son nom personnel et n’engage que lui et propose à l’Assemblée de donner sa position.

Madame SPINELLI rappelle que si les postes de RASED fonctionnent pour cette année scolaire 2008 / 2009 c’est grâce aux 14 communes du Pays du Mont-Blanc : le SIVOM qui prend en charge le fonctionnement des 8 postes à 800 euros par poste.

Le Conseil Municipal par 32 voix pour et une abstention vote le soutien de la motion proposée par l’Equipe de « Sallanches Autrement ».

Madame GOURICHON exprime ses remerciements pour le soutien du Conseil Municipal apporté à cette
 motion."


2) Ces dernières semaines, plusieurs incidents mettant en cause des véhicules, se sont produits sur la voie communale dite « ancienne route de Combloux » entre « la Chaumière » et le lieudit « le Bosson ».

Les mesurettes que vous avez mis en œuvre en fin d’année 2008 n’ont nullement amélioré la sécurité du cheminement des piétons dans cette zone.

La décision de ne pas reconduire le sens unique pendant l’hiver 2008/2009 n’a fait qu’aggraver une situation déjà bien délicate.

Les piétons, dans ce secteur de la ville, sont en danger.


"Monsieur BORREL souhaite faire un rappel historique sur la sécurité de l’Ancienne Route de Combloux :

- le 03 août 2006 : question écrite sur le sujet au Conseil Municipal ;

- le 14 juin 2007 : sujet abordé en Commission de Voirie ;

- le 19 décembre 2007 : question écrite sur le sujet au Conseil Municipal ;

- le 02 juillet 2008 : sujet abordé en Commission de Voirie ;

- le 30 janvier 2009 : le sujet est à nouveau abordé en Conseil Municipal.

Ce sujet a également fait l’objet d’un article de la part de l’équipe de « Sallanches Autrement » dans le bulletin municipal de décembre 2006.

Monsieur BORREL retrace la situation telle qu’elle était :

· au 19 décembre 2007 :

- la voie communale est en sens unique depuis un an voire pour la deuxième fois pour la saison d’hiver ;

- trois ralentisseurs ont déjà été construits, deux en rase campagne et un en limite de la zone «difficile» c'est-à-dire le lieudit Le Bosson jusqu’à la Grenette.

Réalisations pas toujours en cohérence que Monsieur BORREL a déjà eu l’occasion de faire remarquer en Commission de Voirie.

· au 19 décembre 2008, c'est-à-dire un an plus tard :

- la voie communale se fait dans les deux sens de circulation ;

- un ralentisseur a été rajouté au niveau de l’accès de la copropriété de la Perrière qui sécurise principalement la sortie des véhicules sur la voie communale ;

- la largeur de la chaussée a été réduite soit par la pose de bordure de béton entre l’entrée du Beaulieu et l’entrée des Perrières, soit par le marquage des bords de chaussée, la sécurité des piétons n’est plus du tout assurée dans cette zone.

Pourquoi ? Aucun aménagement pertinent entre la Haute Corniche et la Grenette n’a été réalisé permettant la mise en oeuvre d’une zone 30, la réduction de la largeur de la chaussée est rajoutée aux bourrelets de neige depuis le 15 décembre et donc renvoie le cheminement des piétons sur la chaussée, zone a priori réservée aux véhicules à moteur.

Monsieur BORREL pose la question : A qui la responsabilité pénale en cas d’accident voiture-piéton dans la mesure où le piéton est sur la zone chaussée. Car si c’est le piéton qui est responsable, il faudra par conséquent interdire à tous les riverains d’emprunter cette route où il n’y a aucun cheminement piéton.

- la signalisation horizontale face à la Chaumière favorise le stationnement ;

- la voie communale dans le sens Sallanches - Combloux est devenue une déviation de la RD 1212 voire la route principale pour se rendre de Sallanches à Megève ;

- les gens roulent toujours aussi vite, ils n’adaptent pas leur vitesse en fonction de la spécificité de cette zone. Tout en précisant que globalement les riverains qui sont entre le carrefour avec la route de la Peysse et la grenette et à l’intérieur de toute la zone sur la partie Sallanches, n’entrent pas dans cette réflexion dans la mesure où ils ont l’habitude de passer et reconnait que globalement ils font des efforts. C’est indéniable.

- il y a quand même aussi l’évolution du quartier depuis trois ans et il faut en tenir compte : construction nouvelle des Perrières, quelques dizaine d’appartements, soixante logements à la Haute Corniche, les infrastructures nécessaires en matière de voirie n’ont pas été intégrées à l’extension du quartier, c’est de la responsabilité de Monsieur le Maire car c’est ce dernier qui délivre les permis de construire.

- Autre petite remarque c’est également bien de regrouper les points de collecte des déchets des ordures ménagères, aujourd’hui pour tout le quartier il y en a un pas très loin des Perrières. Ils sont bien positionnés. Il y en a un autre derrière le Crédit Agricole. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, pour être en sécurité, il faut quasiment prendre son véhicule pour faire 100 mètres car il n’y a pas de trottoirs ni de cheminement piétons. Monsieur BORREL précise qu’il ne remet pas en cause l’implantation des conteneurs qui sont bien situés.

Aujourd’hui Monsieur BORREL et son équipe demandent :

- un cheminement réservé uniquement aux piétons ;

- de prendre toutes les mesures nécessaires pour adapter le nombre de véhicules sur cette route et leur vitesse ;

- instaurer le sens unique toute l’année pourrait résoudre en partie le problème. Cette solution nécessiterait évidemment des travaux sur la route de la Pesse et rejoindre la RD 1212 et éventuellement faire un carrefour.

Monsieur BORREL termine en soulignant qu’il pense qu’il existe aujourd’hui des solutions.

Monsieur CONTRI répond en ce qui concerne les solutions sur le cheminement piétons sur la route de Combloux : si ces solutions étaient faciles à trouver il y a longtemps qu’elles auraient été réalisées. La Commission a déjà travaillé sur ce sujet depuis le début du mandat avec plusieurs techniciens de la Commune, certaines solutions ont été avancées telles que le ralentisseur au niveau des Perrières, la réduction de la largeur de la chaussée. Le but est de rendre cette route la plus contraignante possible pour empêcher les gens de l’emprunter. Monsieur CONTRI ne pense pas que le sens unique soit la solution adéquate.

Monsieur BORREL rappelle que le sens unique a été pratiqué au moins deux hivers et que bon nombre de gens l’ont utilisé.

Madame FREYSS précise qu’elle habite au niveau du sens unique et étant à la retraite cela ne la dérange pas de faire le tour mais pour tous les gens du quartier qui travaillent, cela leur fait faire six kilomètres en plus par trajet.

Monsieur BORREL demande qu’est-ce que cela coûte six kilomètres en plus en voiture à côté d’une vie humaine. Monsieur BORREL rappelle à Monsieur le Maire le problème de la route de Montagny où il y a eu un sens unique posé après malheureusement un accident mortel.

Monsieur le Maire a essayé de sensibiliser la gendarmerie pour intervenir sur cette zone mais le site ne permet pas d’être suffisamment répressif et donc n’a pas renouvelé le sens unique.

Monsieur CONTRI répond que des solutions de cheminements piétons seront proposées.

Madame GOURICHON précise que depuis la non reconduction du sens interdit cet hiver il y a eu deux accidents sur cette voie."

3) Le service communication de la mairie est abonné à atmo-rhonealpes@atmo-rhonealpes.org et reçoit quotidiennement les informations sur la qualité de l’air. Comment comptez-vous améliorer la transmission de ces informations auprès de la population ?


"Madame SPINELLI répond qu’effectivement le Service Communication est abonné à

atmo-rhonealpes@atmo-rhonealpes.org et réceptionne via internet tous les jours les informations sur la qualité de l’air. Quand le service est ouvert c'est-à-dire quand Madame CASTERA n’est pas en congés et que ce n’est pas le week-end, ces informations sont transmises sur les quatre panneaux lumineux de la ville (et à chaque fois avec le taux inscrit).

Désormais ces informations seront affichées dans les vitrines d’informations municipales sous le péristyle, notamment les alertes lors des pics de pollution. Les dernières informations n’ont pas été affichées car Madame CASTERA était en congés.

Madame ASSELINEAU-BORREL pense qu’il faut faire des informations auprès de la Maison de la Petite Enfance et des écoles. Les gens concernés font attention alors que d’autres promènent leurs enfants. Il y a des lieux sensibles où ces informations devraient être affichées.

Madame SPINELLI répond que l’on ne peut pas prendre les hauts parleurs et faire le tour de la ville. "




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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 21:09

Marie-Pierre GOURICHON, Guy BORREL et Marianne ASSELINEAU-BORREL
assurent une permanence chaque 2ème samedi du mois, de 10h a 11h dans la salle de Véran (entre la poste et la mairie).


Ce local n’est pas très accueillant mais c’est le seul qui a été proposé aux 3 élus de « Sallanches Autrement » !


Osez dépasser les voitures de la Police municipale et contourner les barrières qui dissuadent le passage des piétons
 !

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 22:53

Reconnaissez-vous cette route ?

Bien sûr, il s’agit de l’Ancienne route Impériale

appelée plus communément route des lacs des

Ilettes. Et bien, savez-vous que les jours d’école,

cette route est empruntée par Thaïs, Yohan, Léa,

Alexis, Eve, Kévin, Dorian, Nils, Nicolas, Rémi,

Elise, Marion, Lucie, Léa, Hugo, Nicolas, Yoan, Floriane, Antoine, Pierre Marie, Hugo, Thomas, Laura, Antonin, Marius, Louison, Anaïs, Ophélie, Axelle, Alicia, Yohan, Chloé, Anthony, Lucas, Théo et ..., tous, enfants ou ados riverains de

cette voie sans trottoirs !!



Décideurs politiques de la cité, ne restez pas

contemplatifs,

agissez avant qu’un drame comme

celui du parking des bus du collège de St-Joseph (septembre 2008) ne se produise.



Christian STEPHANY

 (qui avait déjà alerté Monsieur Georges MORAND et son équipe sur la dangerosité de

cette route au début de son premier mandat le 26/03/2001)

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