article paru dans notre page "tribune libre" du bulletin municipal de juillet 2013

A travers ses nouveaux aménagements, la ville veut se donner une image de cité plus respectueuse d’un meilleur cadre de vie. Mais cela se traduit-il réellement au quotidien ?

Dans le cadre de la valorisation du quartier de l’église, la municipalité a investi  2 500 000 € pour transformer  la place Saint Jacques en un « espace  convivial et esthétique »*où les habitants pourront profiter d’un cadre plus accueillant avec aménagements fleuris et arborés, une « mosaïque jardinée »*.Nous constatons que la réalisation ne correspond pas réellement au projet. Un terre plein très goudronné remplace le pavage initialement prévu. A l’origine du projet, nous étions favorables à un réaménagement de cette place pour en faire un lieu sans voiture, ce qui n’est pas le cas.

Dans le bulletin de juillet 2011, nous pouvions lire : « Le schéma de circulation sera également modifié avec la mise en sens unique de la rue Saint-Jacques et la création d’une piste cyclable. » Nous constatons que cela n’est pas réalisé. La volonté de faire cohabiter plusieurs modes de déplacements  reste encore du domaine virtuel. Le plan des pistes et des bandes cyclables montre que l’on est loin d’un réseau serré qui permette de circuler en ville à vélo, en toute  sécurité.

La  loi  de 2005 ayant pour objectif l’accessibilité universelle a poussé  la municipalité à faire  des aménagements pour favoriser les déplacements des personnes handicapées mais le minimum a été fait. Dans ce même bulletin, nous pouvions prendre connaissance des aménagements effectués en 3 ans pour un coût de 647 227. Depuis 2011, ils sont, semblent-ils restés en suspens. Au printemps, les arbres de l’avenue de la Gare ont été enlevés ; pour mieux circuler sur les trottoirs ? Encore faudrait-il que ceux-ci aient été refaits…

Les réalisations  restent trop souvent des compromis et ne sont pas abouties. Ces exemples manifestant  une tendance vers un environnement plus respectueux des personnes sont symptomatiques d’un choix municipal peu convaincant et peu convaincu de la nécessité d’offrir à ses citoyens une réelle qualité de vie.

* lire dans le bulletin de juillet 2011.

Cet article est paru dans la page "Tribune libre" du bulletin municipal juillet 2011

Lors de la séance du 24 février 2005, le conseil municipal a décidé la création d’une Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) sur le périmètre défini par l’avenue de St Martin, la rivière la Sallanches, l’ancienne Poste et la voie ferrée.

Pour ce faire, en octobre 2010, la municipalité a choisi de concéder la réalisation du projet à la SED74 (1), organisme semi-public, qui sera en charge de cet aménagement sous son contrôle ; la commune se chargera des mesures d’expropriation si nécessaire.

N’oublions pas que la municipalité a pour devoir d’améliorer la vie quotidienne de ses habitants, tout en favorisant la mixité sociale et les échanges entre les différents quartiers de la ville.

Nous tenons à ce que les terrains faisant partie de la réserve foncière de la commune ne soient pas uniquement destinés à des opérations immobilières spéculatives mais bien à préparer l’avenir de notre territoire, tant en équipements publics qu’en quartiers de vie.

L’aménagement prévoit l’implantation d’enseignes commerciales de surface importante et des logements résidentiels. Mais ceux-ci ne correspondent plus aux besoins locaux (2).

Nous avons obtenu la promesse, en 2008, que soit réalisé 20% de logements sociaux sur les tranches fermes de la ZAC (îlots 1, 2, 3 et 4). A ce jour, nous demandons également que des « logements individuels à services partagés » (3) soient réservés sur ce site pour les personnes âgées.

D’autre part, le projet actuel envisage la démolition de l’Ancienne Poste qui a essentiellement pour vocation l’accueil de réunions, d’expositions et manifestations diverses, sur l’initiative des associations locales. En 2010, elle a été utilisée 141 jours pour des expos, 80 jours pour les activités des associations (réunions, manifestations ouvertes au public).

 Il est donc indispensable de réaliser un espace public qui réponde à ces différentes destinations. Ce n’est pas la salle d’exposition de 80m2 prévue dans la future médiathèque et partagée avec le Centre de la Nature Montagnarde  qui comblera ce manque.

En ce qui concerne les déplacements, il est prévu  des passerelles piétonnes sur la Sallanche qui relient le centre-ville aux quartiers du Boccard et de Vouilloux. C’est un point positif. Et nous souhaitons la réalisation d’une piste cyclable le long de l’avenue de St Martin, en déplorant que cet aménagement n’ait pas été fait au-delà de la voie ferrée.

Ce programme de rénovation engage la ville sur des décennies. La concession à la SED74 ne dédouane pas la municipalité de sa responsabilité dans les choix architecturaux, environnementaux et humains.

(1)     Société d’Equipement du département de la Haute-Savoie.

(2)     Lire notre article, page 38 du Bulletin municipal de juillet 2010.

(3)     Il s’agit de plusieurs logements individuels pour personnes âgées en perte d’autonomie (mais sans troubles cognitifs importants)  regroupés auprès du personnel de maison résidant sur le même palier.

Nous avons eu la satisfaction, ainsi que la population locale, d’apprécier la pose de barrières de protection pour piétons sur l’Ancienne route Impériale et route de Méribel en juillet dernier. Cette réalisation,  attendue depuis des années, dont le dossier soutenu et présenté par nos soins, apporte un confort inestimable aux marcheurs. Ce premier pas est un encouragement et appelle aussi à d’autres travaux de sécurisation (Aménagement côté opposé de l’Anc.rte Impériale avec enfouissement du réseau électrique, amélioration de l’éclairage public, rectification du pont de Reninge,…).

                 Un autre chantier très important attend également les décideurs : la modernisation du secteur scolaire devant le Pensionnat Saint Joseph. Cet endroit, trop étroit, demande une modification importante pour que cheminent, en toute quiétude, piétons et véhicules aux heures de d’entrées et sorties d’écoles.

Objectif principal : libérer l’espace autour de l’école afin de sécuriser ce lieu de circulation. La rénovation passera  alors nécessairement par l’empiétement de l’enceinte de l’établissement avec réaménagement de l’accueil des élèves, réflexion du stationnement des véhicules du personnel et des étudiants, organisation des livraisons.

Reconnaissez-vous cette route ?

Bien sûr, il s’agit de l’Ancienne route Impériale

appelée plus communément route des lacs des

Ilettes. Et bien, savez-vous que les jours d’école,

cette route est empruntée par Thaïs, Yohan, Léa,

Alexis, Eve, Kévin, Dorian, Nils, Nicolas, Rémi,

Elise, Marion, Lucie, Léa, Hugo, Nicolas, Yoan, Floriane, Antoine, Pierre Marie, Hugo, Thomas, Laura, Antonin, Marius, Louison, Anaïs, Ophélie, Axelle, Alicia, Yohan, Chloé, Anthony, Lucas, Théo et ..., tous, enfants ou ados riverains de

cette voie sans trottoirs !!

Décideurs politiques de la cité, ne restez pas

contemplatifs,

agissez avant qu’un drame comme

celui du parking des bus du collège de St-Joseph (septembre 2008) ne se produise.

Christian STEPHANY

 (qui avait déjà alerté Monsieur Georges MORAND et son équipe sur la dangerosité de

cette route au début de son premier mandat le 26/03/2001)