Après « Ma Mondialisation » en 2006, le nouveau film de Gilles Perret, cinéaste indépendant de notre région, est actuellement en projection en "avant première" en Haute Savoie avant sa sortie nationale.
Il retrace l’entrée en résistance en 1941 puis la déportation à Dachau de Walter Bassan. Il ne s’agit pas seulement d’un énième documentaire sur le sujet. A travers cette expérience, le cinéaste et Walter, s’interrogent sur la société actuelle, ses dérives individualistes et son manque d’humanité ainsi que sur la nécessité d’entrer ou de poursuivre la « Résistance » à ces évènements. Nous avons tous, hier et aujourd’hui, le « devoir de nous indigner »…
Thierry GOURICHON
Aujourd’hui Walter Bassan a 82 ans. Il vit avec sa femme en Haute-savoie, et mène une vie pour le moins active. D’écoles en manifestations, de discours engagés en témoignages de la guerre, Walter continue son long combat, fait de petites batailles, contre toutes les formes de démagogies, d’injustices et d’oppressions. De même que lorsqu’il avait 18 ans, et qu’il « jouait » comme il dit, à distribuer des tracts anti-fascistes dans les rues commerçantes d’Annecy alors occupée, Walter agit en écoutant son cœur. « Je n’ai pas changé », comme il se plait à rappeler.
Partageant ces mêmes « raisons du cœur », Gilles Perret réalise ici un portrait vivant de cet homme calme et insurgé. Nous sommes invités à les suivre en passant du Plateau des Glières à Dachau, à faire des retours en arrière pour mieux comprendre l’Histoire, à partager leurs inquiétudes face à un monde où l’inégalité et l’injustice gagnent sans cesse du terrain, à poser les questions qui fâchent...
Sans prétention, et avec la même simplicité et constance que Walter, ce documentaire révèle l’actualité, l’importance, et la nécessité, d’une résistance au quotidien. »
(extrait du site officiel du film)