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Commentaire suite à l'article paru dans le Dauphiné libéré du 5 février 2011 / communiqué des membres de Démocratie et Progrès présents lors de la réunion du FJEP le 3 Février
Y avait il vraiment un journaliste dans la salle ?
C’est une question que nous nous sommes posée comme citoyens présents à cette assemblée
générale, à la lecture de cet article. Car nous avons l’impression de ne pas avoir assisté à la
même assemblée que la personne qui a rédigé l'article.
La «faible mobilisation ». C'est méconnaître l'engagement associatif et l'organisation des assemblées générales que de croire que déplacer la moitié des adhérents d'une association aussi importante est un échec : c'est au contraire à un véritable pari gagné que nous avons eu
l'impression d'assister ! Il fallait que nous soyons tous vraiment soucieux de notre association pour nous déplacer ainsi.
C’est aussi méconnaître l’histoire du FJEP et ne pas savoir que les années précédentes, c’est environ à 50 personnes que nous nous retrouvions.
La municipalité non plus n’y croyait pas, à cette mobilisation, et avait même refusé d’autoriser l’utilisation de la grande salle. Et c’est impressionné par la foule à son arrivée, que le Maire a finalement demandé son ouverture. Et tous les adhérents, très motivés, ont su patienter la demi heure nécessaire à sa préparation.
« Larmoyant » ? La bonne foi aurait dû faire écrire que malgré son émotion palpable liée à
son profond engagement, le Président, Corrado Bertoletti a réussi à nous dresser un tableau très complet de la situation et de son historique, basé uniquement sur des faits objectifs, non contestés d’ailleurs par les élus. Deux phrases seulement pour résumer tout l’exposé du problème dans l’article !
« Saison blanche et déplacement des activités» Un des arguments très forts auxquels nous avons été sensibles est l’unité de lieu. Cet argument n’a pas été développé et a même été détourné de manière ironique. Comment ne pas intégrer l’importance de la présence du FJEP et de ses activités à proximité de la salle Léon Curral pour favoriser la mixité culturelle, les échanges entre les différentes activités (théâtre, danse, dessin, photo, langues, atelier d'écriture, lecture, etc.) et spectacles. Réunis dans le même lieu, ces deux éléments constitutifs du FJEP dégagent une vraie force culturelle : l'accès de chacun au programme, la possibilité de palper l'activité culturelle, de la vivre, et ce même sans avoir été initié, et le tout à un tarif qui, oui, « fait du social ».
Même si M. le Maire a lâché « qu’on peut bien se passer pendant un an de spectacle », le FJEP a peur de la rupture du lien avec son public pendant un an. Toutes les associations, y compris les clubs sportifs ne pourraient supporter une saison sans activité, sans compétition.
« Annulation des Beaux jours ». Ceci n’avait pas du tout été décidé par le directeur comme
indiqué, mais par le CA du FJEP qui avait bien expliqué à cette époque que la maîtrise du budget imposait cette suppression, devenue seule variable d’ajustement, puisque tous les autres contrats avaient déjà été signés pour la saison. On ne peut pas à la fois parler de « dérives de budgets » et critiquer les actions qui visent à les éviter. Par ailleurs dans l’encart concernant le budget, comparer celui de la ville de Paris à celui de Sallanches, c'est déjà osé !
Ne pas rappeler que par définition, la culture comme l'éducation est déficitaire, parce qu'elle
n'est pas là pour faire du chiffre, c'est même mentir. Mais allons plus loin ... une évidence
comptable : comment s'imaginer que des activités diluées dans la ville, séparées des spectacles, ne vont pas nécessiter des frais de gestion supplémentaires, et à terme des tarifs supérieurs? Nous avons la chance d'avoir une équipe qui sait faire, et nous prenons le risque de tout abandonner, et de refaire plus cher, plus tard. Beaucoup plus tard ?
Querelle de personnes ? Ne pas citer non plus l’argument «querelles de personnes» c’est occulter volontairement le fait que les élus seraient prêts à accepter des dépenses importantes de déplacement du FJEP (dans l’hypothétique centre culturel en lieu et place du Centre Technique du Mont Blanc) plutôt que faire en sorte de rassembler toutes les énergies actuellement disponibles.
Le FJEP n’a pas été associé à la concertation concernant les travaux de la salle Léon Curral
au cours des dix derniers mois, et ce malgré ses demandes répétées. Aux questions concernant
les projets, aucune réponse n’a été présenté car «rien n’estencore décidé». Alors qu’en est-il des décisions arbitraires concernant le départ du FJEP et la saison blanche ?
M. le Maire est parti avant la fin de l’assemblée pour des raisons personnelles qui ne nous
regardaient pas, sans nous donner de réponse, particulièrement à la proposition du FJEP de faire une saison « hors les murs » .
« Solution sortie du chapeau » Si l’auteur de cet article lisait le journal dans lequel elle écrit, elle aurait su que cette solution n’avait pas été « sortie du chapeau » à la dernière minute puisqu’elle avait déjà été débattue dans ses colonnes quelques jours avant. Cette
solution avait été et reste proposée pour éviter le licenciement de 6 personnes : en effet l’emploi du Directeur n’est pas menacé pour l’instant, comme se plait à le souligner la journaliste, mais cela n’altère pas sa motivation à sauver les autres.
Gageons que le FJEP aura de nouveau l'occasion de s'exprimer, et ce avant le vote du budget, le 15 Février, date paraît il avancée selon le Dauphiné, bien renseigné sur la vie privée de notre Maire, pour qu’il puisse assister au spectacle … à Cluses ! Spectacle montré en exemple de rentabilité par le Dauphiné, mais qui, soit dit en passant, n’est pas du tout organisé par une association locale, n’utilise aucun emploi local, pratique des tarifs qui n’ont rien à voir avec ceux du FJEP puisqu’ils vont de 46 à 50 euros la place.
Enfin, la journaliste a t-elle vraiment assisté à la fin de la réunion, pour oser dire que «l’AG
avait été déclarée nulle et non avenue » pour des raison de quorum? La réunion avait été
convoquée avant tout comme une réunion publique suivie d’une éventuelle AG. De manière
historique le quorum était largement atteint (il est de 25 % des adhérents) et c’est devant l’absence de réponse apportée que le Président a souhaité différer l’AG pour donner du temps de réflexion à l’association.
Mais par qui donc cet article a-t-il été dicté?
Les membres de Démocratie et Progrès présents à l’AG"